La technologie au service des politiques publiques en faveur de la mobilité douce

En 2011, la Commission européenne signait le livre blanc des transports. Il s’agit d’un plan européen pour le développement de la mobilité durable. L’objectif est alors de réduire de 60 % d’ici 2050 les émissions de CO2 liées au transport.

Par la rédaction

Des solutions multiples pour répondre aux atteintes des objectifs du livre blanc


Le tout automobile représentait autrefois l’essor économique dans de nombreux pays, car la voiture a chamboulé nos modes de vie en réduisant drastiquement les distances. Pourtant, ce phénomène a engendré de nombreuses externalités négatives à savoir plus d’embouteillages entraînant l’augmentation des temps de trajets moyens, plus de consommation d’énergie et plus de pollution. C’est pourquoi les gouvernements cherchent désormais à favoriser une mobilité plus douce plus adaptée et plus durable. Globalement, les solutions de mobilité durable sont bien avancées dans l’objectif émis par la Commission européenne. Certaines startups à l’image de Roadmate facilitent d’ailleurs cette transition grâce à des solutions pour le déplacement professionnel réduisant l’impact environnemental des entreprises.

L’un des objectifs prioritaires de la mobilité durable est de permettre à chaque moyen de transport de retrouver la place qu’il mérite. Ainsi, les transports collectifs doivent retrouver des niveaux de fréquentation élevés au sein des villes et entre les villes, l’aérien et le train à grande vitesse pour les plus longues distances et enfin la voiture dans les lieux non couverts par le réseau de transport collectif.

Aujourd’hui, la mobilité durable concerne principalement les villes qui sont source de concentration de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre. C’est pourquoi au fil des années les villes ont développé plusieurs méthodes de déplacement douces telles que les vélos (Vélib à Paris par exemple), les trottinettes électriques, les véhicules électriques en autopartage, etc.
En parallèle, le gouvernement durcit les lois, tant envers les constructeurs que les clients, pour les émissions de CO2 des véhicules neufs. Désormais si le véhicule dépasse le seuil maximum d’émission il est automatiquement soumis à une taxe que devront payer le constructeur et les clients.